Lettres

mercii
une suite pour la peine xD
pour toi!


A : Bill Kaulitz
Nairobi (Kenya)
De: Gustav Schäfer
Newcastle (Angleterre)

Le 9 mars 2022

C’est moi, Gustav.
Oui. Je me souviens de toi. Et puis d’abord, comment pourrait-il en être autrement, hein ?
Bref, c’est la raison pour laquelle j’ai demandé à Franz Pronnstön de me faire parvenir ta lettre dans les plus brefs délais. D’ailleurs, heureusement qu’il avait conservé mon adresse e-mail sinon nous ne nous serions jamais retrouvés…
Mais je voulais savoir pourquoi tu m’écrivais. Parce que, comme tu le dis toi-même, c’est un peu gênant après tout ce temps… Je m’étais résigné à ne plus jamais entendre parler de Tom, Georg ou toi… Et voilà que j’apprends que « Monsieur Bill Kaulitz tente d’entrer en contact avec moi » !
Puis, deuxième surprise, quand j’ouvre la lettre, je lis que tu n’as aucune envie de retisser les liens qui ont pu unir les différents membres de l’ex-groupe Tokio Hotel jusqu’à cette fameuse année 2012 ! Enfin ! Fameuse ! C’est un bien grand mot ! Je suppose que tu te rappelles bien de tout ça : même si nous l’avions souhaité, nous n’aurions pas pu continuer avec Tokio Hotel pendant encore longtemps. La fin du groupe n’était pas si prématurée finalement, comme beaucoup ont tenté de le faire croire. Nous n’aurions pas tenu plus de quelques mois supplémentaires…
De toute manière, à la suite de la catastrophe, il a été évident que ç’en était bel bien terminé de nous quatre !

Mais revenons-en au véritable motif de ta lettre.
Alors comme ça, tu te rabats sur moi, en dernier recours, pour que je serve d’intermédiaire entre Tom et toi ? Et Georg a refusé catégoriquement de remplir ce rôle, qui doit donc me revenir ? Bon ! Vous jouez à quoi vous trois ? C’est comme si on ne m’avait pas donné toutes les clés de l’énigme et par conséquent, j’ai l’impression d’avoir loupé un épisode…
Cependant, je vais accepter de faire le médiateur, même si ça me déplaît. Mais à une condition ! Que l’un de vous m’explique en détails ce qui s’est réellement passé pour que la rupture soit à ce point définitive et inéluctable. Car j’avoue n’avoir jamais très bien compris. Et parfois il m’arrive même de me demander si vous, les principaux intéressés, savez ce qu’il en est vraiment.
Alors oui, je vais essayer d’entrer en contact avec Georg et Tom. Mais je te préviens : je désapprouve complètement tout ce qui a pu et tout ce qui peut encore se passer entre vous trois.
Vous avez voulu dissoudre le groupe ? Soit. Mais je ne suis en aucun cas fautif alors ne vous risquez pas à m’en faire porter la responsabilité. Ou bien débrouillez-vous tout seuls. Sans moi.

Gustav.

une autre stp

bah...demain peut-être si j'y pense^^
sinon samedi


(ça veut dire quoi les étoiles??)

et oui l admin c est tromper dans les etoile

le nombre d etoile se raporte a vos message

et je me syuis trompée je change sa des que j ai le t emps

desoler comme quoi sa arrive a tout le monde des setromper


je veud la suiteuh !!!

aaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

xD

j'ai pas le temps, là mais je mets la suite demain

en voilà une autre!




A : Georg Listing
Munich (Allemagne)
De : Gustav Schäfer
Newcastle (Angleterre)

Le 11 mars 2022

Tu te demandes probablement qui t’écrit. Tu le sauras bientôt. Aujourd’hui, j’ai envie de faire dans l’originalité. Alors je vais commencer par t’expliquer pourquoi je t’écris.
En fait, j’ai déménagé. Et comme après n’importe quel déménagement, il me faut déballer une quantité astronomique de cartons et tout ranger correctement… Or, va savoir comment, j’ai retrouvé des affaires dont j’avais complètement oublié l’existence. Résultat, je passe mes journées à trier, trier, encore trier et… toujours trier !
Bref ! Par pur hasard, je suis donc tombé sur toute une série de vieux CD’s du début des années 2000. Et parmi ces CD’s, un en particulier a attiré mon attention. Sans doute la couleur de la pochette y est-elle pour quelque chose… C’est vrai, quoi ! Orange, ça ne passe pas inaperçu… Car, oui. La pochette est orange. Et noire et blanche. En haut à gauche, on voit une personne. Ses cheveux châtains lui tombent sur les épaules. Mais ils ne sont pas pour autant top longs. Elle porte un t-shirt blanc avec des inscriptions devant. Cependant, on ne peut pas distinguer clairement ce qui est écrit. A droite, il y a deux autres personnes, tournées l’une vers l’autre et portant des casquettes. Celle située le moins au bord de la photo est habillée en blanc et semble avoir des dreadlocks. L’autre, plus petite, est en noir. Elle se tient debout, les mains dans les poches avant de son jean légèrement délavé. Tout comme la première personne que je t’ai décrite, il s’agit de jeunes garçons. Des adolescents. Devant eux, en gros plan, on voit un quatrième jeune homme. A peine un peu efféminé, il a des cheveux noirs qui paraissent assez longs. Une mèche lui tombe sur le visage. Derrière son maquillage noir, on devine des yeux d’une couleur profonde. Marron, peut-être. Mais ce n’est pas évident. Il porte une chaîne autour du cou et, sur son t-shirt noir, on voit comme une tête de mort. Il est beau, ce garçon ! Avec son visage fin au regard pénétrant et son style à part…
De plus, tantôt en lettres blanches, tantôt en lettres noires, on peut lire deux choses : tout d’abord, deux mots, presque accolés, l’un semblant pratiquement dépendre de l’autre, comme si l’existence de l’un entraînait inéluctablement l’existence de l’autre. Tokio Hotel. Le nom du groupe formé par ces quatre-là je suppose… Et puis, en dessous, une phrase : Schrei so laut du kannst. Un conseil ou un ordre ? Bonne question. A laquelle je ne trouve cependant aucune réponse…
Enfin, tout en bas, dans le coin de gauche, il y a une signe : un T entremêlé avec un H allongé, les deux lettres se trouvant au centre d’un cercle qui les enferme.
Tiens ! J’ai déjà écrit deux pages ! Deviendrai-je bavard ?

Mais passons à la véritable raison de cette lettre.
Déjà, si tu ne l’as pas encore deviné, il faut que tu saches que c’est moi, Gustav. Et ce groupe que je viens de décrire si longuement, ce groupe… Ce groupe, c’est nous ? Ou devrais-je dire, c’était nous ? Hein ? Il semblerait que oui…
Mais une question continue de me tarauder l’esprit… Après tout ! Oui ! Pourquoi ? Pourquoi ces adolescents qui paraissaient si proches, qui formaient un groupe en apparence si soudé, si indestructible, pourquoi ces garçons sont-ils devenus des adultes presque étrangers les uns pour les autres ? Le caprice de l’un d’eux ? J’aimerais comprendre. Malheureusement, je crois qu’il me faut abandonner l’idée de trouver un jour une réponse à cette question qui restera donc pour moi une énigme…
Et finalement, c’est peut-être mieux. Je veux dire, que nous ayons rompu tout contact entre nous quatre. En tout cas, une chose est sûre, mieux vaut poursuivre calmement la vie que nous menons, chacun de notre côté, depuis maintenant dix ans… Dix ans ?! Je n’avais jamais remarqué à quel point le temps passe vite… Et puis ! Finalement, c’est peut-être mieux…

Gustav Schäfer, quelqu’un dont tu n’entendras plus jamais parler… j’espère…

PS : C’est con mais la seule chose que je voulais vraiment te dire, je ne l’ai même pas évoquée : ne t’adresses plus, de quelque manière que ce soit, aux jumeaux. S’il-te-plaît. Fais-le au moins en souvenir de l’amitié qui nous unissait il y a encore quelques années, toi, Bill, Tom et moi. S’il-te-plaît…

je veu la suite silteplais

héhé
elle était longue celle-là^^

on peut avoir la suite siteplais

oh j'ai une nouvelle lectrice^^
je mettrai une autre suite tout à l'heure ou demain

za vivement tantot ou dmaeain alors

et encore une autre^^


A : Tom Kaulitz
Berlin (Allemagne)
De : Gustav Schäfer
Newcastle (Angleterre)

Le 11 mars 2022

Je ne veux pas te déranger Tom. Mais c’est juste que ces derniers temps, je pense beaucoup à toi, ton frère et Georg. Ces derniers temps, je pense beaucoup à Tokio Hotel…
Wir sterben niemals aus, hein ! Mouais, je vois ça...
J’ai l’air de prendre les choses avec légèreté pourtant, au fond, tu peux me croire, j’aimerais que notre groupe soit encore d’actualité… Mais que veux-tu ? C‘est fini. Terminé. Enterré. On ne devrait même pas en parler.
On ne devrait même pas l’évoquer…
On est parti dans des directions complètement opposées et, moi-même, je dois avouer que, dans un sens, je me suis bêtement résigné.
Cependant, quand je repense à tout ce qu’on a vécu tous les quatre, quand je repense aux salles bondées un peu partout en Europe, quand je repense à l’ambiance surchauffée des concerts, cette ambiance qu’on ne perdait que le temps d’un transfert, d’un trajet qui nous emmenait vers une autre ville, vers une autre date, vers un autre public… Et on avait beau toujours aller de nouveautés en nouveautés, on se retrouvait toujours. Parce qu’on était quatre potes. Oui. Mais je crois aussi que c’était parce qu’on était un groupe. Un. Un seul et unique. Le groupe. Notre groupe.
Et puis un jour, il a fallu qu’on prenne une décision. Une décision qui serait définitive. Une décision sur laquelle on ne pourrait jamais revenir, quoiqu’il arrive. Cette décision, c’est surtout Bill qui l’a pris d’ailleurs… Bref ! Soit on arrêtait tout, on mettait un terme à Tokio Hotel, on se retirait du monde de la musique, on se faisait oublier. Et alors, tout allait bien. Soit on persistait, on refusait l’échec, on annihilait l’abandon, on continuait la musique, on poursuivait notre rêve. Comme nous l’avions toujours voulu. Mais dans ce cas, c’était la catastrophe ! Ils auraient publié les photos. Je vois le scandale d’ici… Au fait ! Ces photos, c’était quoi exactement, hein ? Je ne les ai jamais vues. Finalement, on aurait peut-être pu faire preuve d’un peu plus de persévérance et de détermination… On aurait peut-être pu éviter un désastre…
Enfin ! Ce qui est fait est fait, comme on dit ! Aujourd’hui, nous avons rompu les attaches qui existaient entre Georg, Bill, toi et moi. Plus rien ne nous relie. Et celui qui a été le plus catégorique dans toute cette histoire, c’est ton frère, une fois de plus. Partir au Kenya. Je crois qu’il n’aurait pas pu trouver meilleur moyen pour faire comprendre qu’il ne se considérait plus comme tel. Qu’il ne se considérait plus comme ce frère Que vous n’étiez plus les deux jumeaux, si différents mais si inséparables, que tant de fans vénéraient…
Maintenant, ça fait dix ans qu’il refuse tout contact. Et tout ça à cause de quoi ? De ces quelques malheureuses photos ?
Bon écoute, je ne suis pas censé te dire que c’est Bill qui m’a demandé de t’écrire. Mais je ne parviens pas à expliquer les choses autrement. Alors tant pis ! Ton frère ne veut plus que tu essaies d’entrer en contact avec lui. Voilà. C’est fait. C’est dit. Ca fait mal mais c’est dit. Je vais donc te laisser y réfléchir. En paix. Seul.
Sache juste que je suis désolé pour tout ce que j’ai fait et tout ce que je n’ai pas fait…

je la troiuve genial je veusxx la suite

(et les photos c est quoi ? xd)

mdrr
tiens ça faisait longtemps xD

la suite au prochain numéro^^

celle-là, c'est une de mes préférées...



A : Gustav Schäfer
Newcastle (Angleterre)
De : Tom Kaulitz
Berlin (Allemagne)

Le 15 mars 2022

Tu es désolé ! Tu m’écris après tant d’années pour m’annoncer une des nouvelles les plus douloureuses qu’il m’ait été donné de recevoir dans ma vie et tout ce que tu trouves à me dire, c’est que tu es désolé ?! Mais tu te fiches de moi, là ! C’est quoi ce délire, Gustav ?

Oh et puis m**** à la fin ! C’est moi qui m’excuse. Tu n’es coupable de rien dans toute cette histoire. Mais si tu savais ! Je me sens tellement mal en ce moment… Comme tu le dis, je suis seul. Je ne pourrais pas être plus seul qu’en ce moment même. Je préférerais encore être en plein désert, au milieu de l’océan… au fond d’un puits… si seulement mon frère était là. Avec moi. Pour moi ?
Tu dois vraiment me prendre pour le dernier des imbéciles ! J’ai écrit mon frère ? Pourtant tu as bien dit qu’il ne voulait plus entendre parler de moi. Et s’il ne veut plus entendre parler de moi, c’est qu’il ne veut plus que j’existe pur lui. Et s’il ne veut plus que j’existe pour lui, c’est qu’il aimerait que je sois mort. Mort et enterré. Enterré et oublié. Oublié dans la nuit. Dans la nuit ténébreuse et les ténèbres qui se referment sur mon monde qui s’éteint, qui se fond dans l’obscurité et qui se meure. Mon monde autrefois si coloré, si lumineux et si heureux. Mon monde aujourd’hui si triste et d’un noir si sombre. Tellement opaque et étouffant et vide. Sans rien. Sans plus rien pour l’éclaircir. Sans plus rien pour me retenir. Mon monde autrefois si accueillant et si plein de vie et tout ça grâce à lui. Mon monde aujourd’hui si définitivement fermé au bonheur et si figé, si inexorablement immobile face au trépas qui s’approche. Toujours plus, toujours plus vite, toujours plus près. Toujours plus proche et toujours plus présent.
Et tout ça pourquoi ? Parce que mon frère a arbitrairement décidé que je ne comptais plus à ses yeux. Parce que mon frère a décidé que je n’étais plus son frère. Et si je ne suis plus le frère de mon frère alors mon frère n’est plus mon frère. C’est logique. C’est imparable. Indiscutable. Une règle, une loi, inviolable. Et lui pour moi est désormais intouchable.
Alors, oui. Je suis seul. Seul, seul, seul. Bel et bien seul et je suis seul et je dérive. Solitaire. Comme le loup. Celui qui hurle à la lune le soir dans le silence et la pénombre. Je suis seul. Mais en paix, sûrement pas. Pas avec moi-même. Et encore moins avec les autres. Car mon frère ne veut plus que je veuille mon frère. Pourtant qu’il le veuille ou non, moi je le veux. Je le veux, mon frère. Je le veux parce que la seule chose que je sais vraiment et dont je suis vraiment sûr, c’est que dans le cas contraire, je ne tiendrai pas. Je ne tiendrai plus. Je disparaîtrai parce que je vivrai tout en étant mort et que ce n’est pas une vie. Je disparaîtrai parce qu’il aura fait en sorte de disparaître pour moi, de se soustraire à mon regard et d’effacer son existence de ce monde qui est le mien et que j’aimais tellement et que je hais tellement plus depuis qu’il s’en est échappé. Enfin, je disparaîtrai parce que je suis comme l’enfant qui sait ce qu’il veut mais qui sait qu’il ne l’aura pas. Alors qui pleure et qui pleure. Pour rien puisqu’il ne l’aura pas. Mais qui continue de pleurer et de réclamer car il ne peut d’empêcher de garder au fond de son cœur un peu d’espoir. Un piètre espoir. Et moi, pareil à lui, je réclame. Je veux mon frère. Je veux mon frère mais je ne l’aurai pas. Mais je le veux quand même alors je le réclame quand même. Pour rien. Le néant. Oui. A partir de maintenant, ma vie se résumera à ce simple mot. Le néant.
Mais tu es probablement fatigué de lire de telles absurdités. Qui plus est, des absurdités qui n’en finissent plus. Le problème, c’est que malgré tout ça, je n’ai rien à dire. Ces photos, je ne les ai jamais vues. Seul Bill les a eues en sa possession. Seul Bill a estimé qu’elles nous porteraient trop préjudice. Seul Bill a pensé que c’était une raison suffisante pour se séparer de moi. Parce que la perte d’un groupe est une chose, la perte d’un frère en est une autre. Et aujourd’hui, je me contrefiche de la perte de Tokio Hotel : seule la perte de mon frère a une importance à mes yeux.
Alors ces photos, je ne veux pas les voir. Jamais. Pour rien au monde… Sauf peut-être pour mon frère…

Tom.

ooo je veux la suiteuh !!

c est trop triste ^^

une autre silteplaii

Une autre siteplais

demain
là je suis pas en état...

aye

ben si tu veux parle moi par mp

sinan vivement demain

non t'inquietes pas
enfin c'est gentil quand même...
pour toi :



A : Bill Kaulitz
Nairobi (Kenya)
De : Gustav Schäfer
Newcastle (Angleterre)

Le 18 mars 2022

Salut!

C’est encore moi.
Tu vas bien, toi ? Si oui, tu es le seul, crois-moi !
Bref ! Cette fois, je t’écris pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, comme tu le désirais, j’ai demandé à Georg et Tom de ne plus essayer de te joindre.
Georg est muet comme une carpe, il ne donne aucun signe de vie. Ne me questionnes pas sur la cause de ce silence ; j’en ignore tout. Je pensais pourtant que ce serait Georg qui me répondrait en premier. Mais non. A croire que lui aussi se tait, se cache et a définitivement tourné la page sur laquelle était inscrite notre histoire. L’histoire de Tokio Hotel. L’histoire de nous quatre. Cette histoire qui a pris fin il y a déjà dix ans et qui jamais, jamais ne se répétera. Ni pour toi, ni pour moi, ni pour nous. Je suppose que tout ça, il l’a compris et qu’il se fait un point d’honneur à fermer les yeux sur ce passé…
Quant à ton frère, il semble n’avoir rien oublié de la vie que nous menions auparavant. Je ne sais toujours pas ce qui s’est passé entre vous eux mais quoiqu’il ait pu arriver, quoiqu’il ait pu te faire subir, je crois qu’il regrette, amèrement. En lisant sa lettre, j’ai eu l’impression qu’il était en train de se détruire de l’intérieur. Comme si sans toi, il ne pouvait s’empêcher de ne pas vivre pleinement sa vie. Il semble avoir besoin de toi. Et aussi bizarre que cela puisse paraître, il n’y a encore pas si longtemps de ça, c’est toi qui disait cela de ton frère. En tout cas, tu lui manques. Et je suis convaincu qu’au fond, même si tu refuses de te l’avouer, à toi aussi il te manque. Tout simplement parce que vous êtes trop proches pour être si loin l’un de l’autre.
D’autre part, mais cette idée va dans la continuité de la précédente, j’aimerais comprendre. J’aimerais comprendre ce qui t’est passé par la tête le jour où tu as décidé que Tokio Hotel ne serait désormais plus qu’un souvenir. J’aimerais comprendre pourquoi il en a été décidé ainsi, à l’instar de tant de monde. Tant de personnes qui croyaient en nous. Et qui croyaient en toi.
Et pour comprendre, j’aimerais savoir ce que sont ces photos, ce qu’elles représentent, qui elles représentent. Qui les a prises ? Pourquoi ? Où ? Quand ? Comment ? Sur quel ordre ? Quelle demande ?
Tom m’a avoué n’en avoir jamais pris connaissance. Tu serais le seul à les avoir vues ? Jusqu’ici j’étais persuadé qu’au moins lui savait. Et maintenant, de nouvelles questions me viennent à l’esprit. Des questions ? Non. Des énigmes. De véritables énigmes qui se bousculent, s’enchevêtrent et se mélangent. De véritables énigmes dont je voudrais tellement trouver la clé. Que je voudrais tellement résoudre. Que je voudrais tellement comprendre.
Bon sang mais… ! Qu’a-t-il bien pu te faire pour que tu refuses même de te confier à ton frère jumeau ?
Bill, j’aimerais comprendre. Aide-moi à trouver des réponses à toutes mes interrogations. J’aimerais comprendre…

une autre une autre une autre

oui une autre j aime vraiment

encore une?
bon je vais voir ce que je peux faire^^

au fait! je voulais savoir!
y'a moyen de poster aussi des OS ou des textes qui n'ont rien à voir avec celui-là?

quoi dans ta fanfiction ?

je comprend pas ?